2021, une année de changement pour l’audioprothèse en termes de dépense sanitaire

Selon un article publié par la Drees au sujet des dépenses sanitaires en 2020, les informations relatives à l’audioprothèse ont été exposées dans les moindres détails. Des analyses sont alors effectuées afin de vous éclaircir sur le sujet.

La progression des besoins en prothèse auditifs

Généralement, les dépenses sanitaires de l’année 2020 ont encaissé leur plus faible croissance jamais constatée. Cette augmentation a été enregistrée aux alentours de 0,4 %. En effet, les coûts supplémentaires occasionnés par la prise en charge des gens atteinte du Covid-19 ont modéré les diminutions des besoins sanitaires sur les autres domaines tels que les médecins, les dentistes ou encore les transports médicaux.

Cependant, durant l’année 2020, 12 % des consommations de soins et bien médicaux ou CSBM hors optique sont représentés par les besoins en aides auditives. En effet, cette progression ne cesse de s’accroître depuis l’année dernière. On constate alors une hausse de 3 % pour l’acquisition des prothèses auditives faites par les audioprothésistes, mais avec une cadence plus lente. Tandis que la moyenne annuelle entre 2011 et 2018 était de + 6,2 % ; en 2020, il a été enregistré à + 1,9 % et 0,2 % en 2019.

 

 

Selon la Drees, la croissance de l’indication des prix est due en totalité par l’effet du progrès sanitaire et de l’établissement de la valeur limite de vente depuis 2019. La Drees a également confirmé qu’au second trimestre 2020, les consommations en prothèses auditives affichent une montée assez remarquable. Un taux de croissance qui va jusqu’à 28 % de celui constaté en janvier 2020.

En 2020, la consommation en prothèse auditive a atteint les 1,18 milliard d’euros

En 2020, la consommation en équipement de catégorie I représente 75 millions d’euros sur une totalité d’un peu en dessous de 1,3 milliard d’euros avec un taux de 5,9 % pour la dépense et 12,1 % pour le nombre d’équipements. En effet, selon la Drees, les aides auditives de catégorie II sont plus coûteuses que celles de catégorie I ce qui explique ces chiffres.

 

 

Avec les divers paniers étant rendus publics par l’autorité de contrôle prudentiel et de résolution ou ACPR, la Drees a pu examiner les services des institutions d’assurance supplémentaire santé ventilées. En 2020, ces paniers ont couvert jusqu’à 297 millions d’euros pour le secteur auditif qui se décompose comme suit : 35,6 % de la consommation sur les équipements de catégorie I et 22,4% sur les appareils de catégorie II.

Classification, en fonction du financeur, du soutien en appareillage auditif en 2021

La classification des acteurs est également variable selon la catégorie de l’appareillage auditif. En effet, en 2020, le taux de consommation intégrale a atteint 60,8 % et qui demeure au lest des ménages en catégorie II. Cependant, la catégorie I n’est pas encore en reste sans soutien, mais les premières conséquences du changement se font sentir. De ce fait, les ménages doivent alors endosser 14,9 % de la consommation globale. D’ailleurs, cette charge ne doit pas être à zéro puisqu’un bon nombre d’individus n’a pas de couverture supplémentaire ou d’un accord garant afin de bénéficier un appareil auditif gratuit, elle est alors mise en dehors de la périphérie du 100 % santé.

Une fois le changement mis en application, ces valeurs seront alors des repères qui accordent les rapprochements avec les soutiens des deux catégories. De ce fait, pour avoir une bonne vision, il est important de savoir que les Ocam couvrent les 36 % des consommations en bien médicinal et du remboursement appareil auditif 2021, hors médicaments.

En bref, la progression des dépenses sanitaires 2021 dans le domaine de l’appareillage auditif a connu un grand changement depuis les réformes sanitaires.

Source : Drees - Les biens médicaux hors optique médicale
(PDF drees.solidarites-sante.gouv.fr)